Ce ne sont pas seulement les panneaux de signalisation que l’on peut recouvrir de peintures phosphorescentes. La carrosserie d’une moto ou d’une voiture peut aussi l’être. Que ce soit jaune, vert ou orange, dans l’obscurité, on a toujours un large spectre de couleurs. Pour en savoir davantage sur les peintures phosphorescentes, suivez-nous dans ces lignes ci-dessous.
La peinture phosphorescente, comment ça marche ?
Le phénomène de phosphorescence permet d’accumuler de la lumière reçue et de la renvoyer notamment quand il fait nuit. La rémanence peut durer jusqu’à 10 heures. Même si l’apparence peut dire le contraire, la luminescence émise ne dégage ni de la toxicité ni de la radioactivité. C’est donc un phénomène tout à fait naturel. Sachez que les aiguilles et le cadre de certaines montres ont aussi ce genre de peinture phosphorescente. Cette dernière a une durée de vie pouvant aller jusqu’à 15 ans.
La durée de la phosphorescence
Le temps de rémanence dépend de la charge. Il est proportionnel au temps d’exposition aux rayons UV du soleil. Outre cela, la température extérieure a aussi une influence sur le phénomène de phosphorescence. C’est donc durant la saison estivale que l’effet de la phosphorescence est le plus important. Il existe plusieurs pigments, mais le vert reste le plus performant de tous.
L’effet de phosphorescence
En milieu urbain, l’effet de phosphorescence est moins marqué à cause de la forte pollution lumineuse. En revanche, en hiver, il est difficile de passer inaperçu comme c’est le cas des Millevaches dans le Puy-de-Dôme.
Quelques spécificités techniques
Comme les autres types de peinture, la peinture phosphorescente est appliquée sur la carrosserie d’une moto en utilisant la méthode classique (pistolet, aérographe ou spray). Hormis la moto, cette peinture peut aussi recouvrir un casque moto ou la carrosserie d’une voiture. Pour garantir le maximum de rémanence, certains motards vont même jusqu’à utiliser des néons UV pour la recharge.